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NOUVEAUX EMPLOIS SUR LE SITE DE NEXANS

Réindustrialisation de Nexans / Des emplois revus à la baisse

Journal L'Union article publié le vendredi 21 octobre 2011


Au lieu des 79 emplois prévus, ce sont 39 qui devraient voir le jour sur l'ancien site de Nexans.

Au lieu des 79 emplois prévus, ce sont 39 qui devraient voir le jour sur l'ancien site de Nexans.


CHAUNY (Aisne). 79 emplois annoncés au printemps, il n'y en a finalement plus que la moitié qui s'installera sur l'ancien site de Nexans. Un écueil de plus pour le développement économique local.

EN avril dernier, le PDG de Nexans, Norbert Bluthé, l'avait annoncé en personne. Soixante-dix-neuf emplois étaient prévus sur le site Nexans qui a fermé ses portes, il y a deux ans.
Si le premier projet, celui de l'entreprise Maréchalle pesage, semble toujours en bonne voie, le second a pris du plomb dans l'aile.
Alors que l'entreprise Industrie graphique de Chauny devait s'installer et créer soixante emplois sur trois ans, le chiffre a été revu à la baisse puisqu'aujourd'hui, on ne parle plus que de vingt personnes. Certains diront, c'est déjà ça ! C'est vrai, mais quand SGPI à Condren annonce la suppression de quarante et un postes… Le groupe Nexans s'est engagé à revitaliser le bassin d'emploi en soutenant des créations d'emplois sur le territoire, ainsi qu'à réindustrialiser le site même de l'usine avec quatre-vingts emplois à la clef.
Et quand on ajoute les créations prévues chez Maréchalle pesage (dix-neuf personnes) et les vingt d'industrie graphique de Chauny, aujourd'hui ça fait à peine la moitié.

Moins d'ambitions


Jean Federspiel, responsable du site chaunois, reste cependant optimiste, tout en ne cachant pas le fait de faire venir des entreprises sur le territoire n'est pas chose facile.
« Le projet de Maréchalle pesage est bien avancé puisque le permis de construire est en cours, nous effectuons des démolitions et une dépollution pour leur installation. De l'autre côté, la perspective d'Industrie graphique a un peu changé. Ils vont se spécialiser dans l'impression sur verre. C'est pourquoi nous réfléchissons à une activité complémentaire, qui serait de la découpe de verre et du travail à façon, c'est à l'étude. »
À côté de cela, Jean Federspiel ajoute que des « marques d'intérêt » pour le site proviennent d'entreprises de transport ou de peinture, « mais rien de concret pour le moment ». Quoiqu'il arrive, Nexans devra tenir ses engagements mais, dans un contexte socio-économique difficile, il faut certainement redoubler d'énergie pour convaincre des sociétés de venir s'installer sur l'ancien site de production. « Nous n'avons, de toute façon, pas vocation à nous éterniser à Chauny, mais nous ne pouvons quitter le site sans avoir rempli nos engagements et cela s'avère, de toute façon, assez long », ajoute le responsable.
À l'heure où la Ville de Lens vient de présenter le projet de réhabilitation de la friche Nexans en centre-ville (la société avait déménagé pour aller en périphérie), Chauny en est encore loin. Pour la ville du bassin minier, il aura fallu presque 10 ans pour en arriver là. Si cela prend le même rythme dans la cité des Singes, les 12 hectares de la friche Nexans ne sont pas prêts de changer de visage.

Samuel PARGNEAUX



21/10/2011
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