Ex-Nexans et L'amiante
Première réunion du comité amiante Nexans Le combat de la santé s'engage
L'union aticle publié le jeudi 28 février 2013

Hier salle Bettine Ternynck, les ex-nexans ont ouvert un nouveau chapitre de leur combat.
Hier après-midi, les ex-nexans se sont retrouvés afin d'aborder leur futur combat pour la reconnaissance de leur exposition à l'amiante.
ILS ne veulent pas lâcher et certains d'entre eux iront jusqu'au bout pour que leur ancienne entreprise Nexans soit éventuellement un jour condamné pour l'exposition de ses salariés à l'amiante. Après que leur action devant le conseil des prud'hommes pour préjudice d'anxiété ait été jugée irrecevable, ils ont décidé de contre attaquer d'une façon différente.
Hier après-midi, salle Bettine Ternynck, ils se sont retrouvés pour rencontrer les représentants de l'association de défense des victimes de l'amiante afin d'être aiguillier dans leur action.
Marcel Lagant, président régional et Christian Deswarte, le responsable local ont apporté leur pierre à l'édifice en expliquant les différentes démarches à effectuer avant d'engager une procédure. Du montage du dossier jusqu'au passage devant le tribunal, les différentes étapes ont été passées au crible. « Il est important d'être minutieux et être conscient que le résultat du collègue ne sera pas forcément le sien et ce même si vous êtes un groupe… », a rappelé Marcel Lagant.
S'armer de patience
Pour ce dernier et son collègue Chaunois l'unité reste malgré tout une des meilleures armes pour passer le cap de ce nouveau combat judiciaire. « Lorsque je me suis lancé j'étais tout seul, vous, vous avez la chance d'être un groupe. Restez unis, armés vous de patience car vous allez devoir réunir le maximum de preuves, c'est difficile mais pas impossible », a prévenu Christian Deswarte.
Pour les anciens nexans qui disposent d'un certificat d'exposition délivré par l'entreprise, il a été conseillé de le garder précieusement « cela vaut de l'or ».
Les ex-nexans peuvent néanmoins se lancer dans une procédure de préjudice d'anxiété et dans celle de la faute inexcusable. Pour cette dernière il faut déjà être malade.
Tous semblent motivés et remontés pour ne pas baisser les bras et faire face à ce nouveau combat. Une question de santé publique pour les uns, un sentiment d'amertume toujours présent 2 ans et demi après la fermeture qu'il faut enterrer pour les autres.
Samuel PARGNEAUX
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